Depuis le 19 octobre, les habitants d’Eysines, près de Bordeaux, peuvent piloter les lampadaires publics via leur smartphone pendant la nuit. Ce dispositif novateur, fonctionnant grâce à la géolocalisation, permet aux passants de réactiver temporairement les éclairages publics éteints entre 1 heure et 6 heures du matin.
Une initiative qui semble plaire, puisque 76 % des lecteurs girondins du journal Sud Ouest, ayant répondu à une consultation en ligne, souhaitent voir ce système installé dans leur ville.
Allier économie et écologie
Pour de nombreux habitants, comme Patrick ou Karine, le concept d’un éclairage à la demande représente une avancée majeure : « Les villes de la Métropole devraient s’en inspirer, c’est une excellente idée, bonne pour la planète et pour les économies d’énergie », déclare Patrick. Ce système pourrait répondre à une double problématique : réduire les coûts liés à l’éclairage public et limiter l’impact environnemental, tout en s’adaptant aux besoins réels des usagers.
Richard, un autre lecteur, compare cette innovation aux dispositifs des immeubles : « C’est une excellente alternative à l’éclairage constant. Comme pour les parties communes, on n’allume que lorsqu’il est nécessaire de voir clair. »
Une solution aussi pour la sécurité
Au-delà des avantages économiques et écologiques, certains soulignent les bénéfices en matière de sécurité. Annie, par exemple, explique : « Un peu de lumière lors de passages en pleine nuit noire est essentiel pour se sentir en sécurité, tout en économisant lorsqu’il n’y a personne. » Une opinion partagée par Thierry, pour qui « déployer ce système dans les villes où les conditions locales sont favorables serait une avancée majeure. »
Le succès d’Eysines pourrait bien inspirer d’autres municipalités. Ce projet met en lumière une alternative innovante à l’éclairage public classique, combinant économies d’énergie, protection de l’environnement et amélioration de la sécurité urbaine. Une expérience à suivre de près, alors que les villes cherchent des solutions durables pour moderniser leurs infrastructures.